Ca y est !!! Je viens enfin de finir de matter
Captain Tsubasa road to 2002. Même si j'ai mis beaucoup de temps à visionner cette série, je l'ai adorée.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, un petit topo vite fait. Cette série est composée de 52 épisodes. Elle peut se diviser en 4 parties :
- épisodes 1 à 19 : Tsubasa au collège/lycéePartie qui traite des nombreux duels opposant l'équipe de Tsubasa (Nankatsu) à l'équipe de Hyuga (Meiwa puis Toho) pendant les championnats nationaux juniors japonais.
- épisodes 20 à 31 : la Coupe du Monde juniorTout est dans le titre. Lors de ce tournoi qui se déroule en France, Tsubasa découvre de nouveaux adversaires :
l'aryen l'allemand Karl-Heinz Schneider (un blond aux yeux bleus... Décidemment, les préjugés ont la vie dure), le français Pierre El Sid (
:mrgreen:), l'argentin Fan Diaz, l'italien Gino Hernandez, le marocain (
)... Euh, non, pas de marocain dans cette anim'.
- épisodes 32 à 35 : Tsubasa au BrésilAprès la Coupe du Monde junior et d'après les conseils de l'ancien avant-centre brésilien Roberto Hongo, Tsubasa décide de partir jouer au Brésil. Là-bas, il découvrira un rival de très haut niveau : Carlos Santana (à ne pas confondre avec un guitariste bien connu) alias Soccer Cyborg (quand il joue, ça fait les mêmes bruits que l'homme qui valait trois milliards.)
- épisodes 36 à 52 : Tsubasa au BarçaAfin de préparer la Coupe du Monde 2002, les meilleurs joueurs japonais s'expatrient en Europe : Tsubasa au FC Catalogne (le Barça quoi), Hyuga au FC Piemont (la Juve) et Wakabayashi au FC Grunwald (Hambourg). Bien-sûr, cela sera beaucoup plus dur que ce qu'ils pouvaient s'imaginer. Et toujours de nouveaux adversaires : Rivaul, Willem, Schneider et Santana (encore eux !).
En fait, les épisodes 1 à 31 ne sont qu'un résumé (très) condensé des 200 épisodes qui ont été diffusées dans le Club Do'. Les épisodes suivants (32 à 52) sont des inédits. Comme la série n'a pas la licence FIFA, on ne trouve aucun vrai club ni aucun vrai joueur. Mais tout amateur de foot qui se respecte aura reconnu les Davids, Zidane, Rivaldo, Puyol, Thuram et consorts qui se dissimulent sous des pseudos pas très convaincants.
Voilà. Pour moi qui suis un gros fan de foot, c'est vraiment très sympa à regarder. Je pense qu'à moins d'être vraiment allergique à ce sport, tout le monde y trouvera son compte car les matchs sont très rythmés et très nerveux. Fini le temps où il fallait un épisode pour traverser le terrain : ici, un match dure maximum deux épisodes. Je ne me suis jamais ennuyé pendant le visionnage de l'un d'eux : ils sont intéressants et pratiquement tous font avancer l'histoire (pas de temps mort quoi ! Et oui, c'est du foot, pas du basket). Mais le gros plus de cette série, ce sont les fameuses techniques de nos apprentis footballeurs : tirs surpuissants qui déchirent les filets et fissurent les murs, retournés acrobatiques de 15 mètres de haut, gestes techniques que même Zidane n'ose pas faire dans ses rêves les plus fous, tacles qui arracheraient les pattes d'un taureau et le tout sous les yeux ébahis d'un stade de 50.000 places rempli à craquer (et tout ça pour voir des gamins jouer, reprécisons le). MY-THI-QUE ! Et puis la réalisation technique n'est pas en reste : c'est de toute beauté avec un style graphique très maitrisé, des couleurs qui pètent bien, une animation très bonne et une musique rock'n rollesque à souhait (le pied d'entendre une bonne grosse gratte électrique quand Tsubasa dribble toute l'équipe adverse et qu'il balance une cacahouète dans la lucarne).
Bon, il y a bien quelques défauts comme la redondance du déroulement des matchs (je perds 3-0 à la mi-temps et je gagne 4-3 à la fin du match quasiment à tous les coups) et la réalisation technique parfois inégale, surtout dans les derniers épisodes (les dessins varient du "whaou, trop beau" à "mais, c'est à chi**", idem pour l'animation). Mais le truc le plus énervant, c'est l'ultra-chauvinisme de la part des réalisateurs : quand on matte cette série, on a vraiment l'impression que les japonais se sentent méprisés par le reste du monde et qu'ils veulent prouver qu'ils sont aussi forts, si ce n'est plus, que les autres nations. C'est vraiment n'importe quoi et parfois à la limite du supportable. Enfin, ce ne sont vraiment que des petits détails comparé au plaisir de retrouver nos héros préférés.
Un petit conseil : mattez le premier épisode car il est très représentatif du reste de la série. Si vous accrochez bien, les 51 autres épisodes vous plairont à coup-sûr. Si vous restez de marbre, alors laissez tomber tout de suite.
Captain Tsubasa road to 2002 est licencié par AB (
Olive et Tom, le retour en VF) mais aucun coffret DVD n'est sorti pour l'instant (de toute façon, avec eux, on a l'habitude de se faire
). Elle a été diffusée sur La Cinquième récemment. Je tiens à préciser que j'ai matté la VOSTF. A ce qu'il paraît, la VF est une catastrophe : fautes de syntaxe, mauvais choix des voix, doubleurs pas très impliqués. Donc, vous savez ce qu'il vous reste à faire si vous voulez profiter pleinement de cette série.
Et pour finir, une petite traduction des noms jap que j'ai utilisés (pour ceux qui ne connaisse que les noms VF) :
Tsubasa OZORA = Olivier HATTON
Kojiro HYUGA = Marc LANDERS
Genzo WAKABAYASHI = Thomas PRICE
Sans oublier les Taro MISAKI (Ben BECKER), ISHIZAKI (Bruce HARPER), Jun MISUGI (Julian "Ola qué tal, yé malé au coeur" ROSS), WAKASHIMAZU (Ed WARNER) et autres.
Et pour les équipes :
Nankatsu = New Team
Meiwa = Muppet